BOGART ET LES MENSONGES DE LA PERRUQUIERE.

Lorsque Peterson et Bogart reprirent leur relation, une grande partie de leur temps fut consacrée au bateau bien-aimé de Bogart, le Santana. Elle a écrit: « C'est juste mon opinion, mais Bacall m’a toujours frappé comme étant trop caméléon-like; il me semble qu’avant le mariage, elle a flashé toutes les couleurs que Bogart trouvait attrayantes... Par exemple, son intérêt pour le Santana et la voile ravit Bogie, car il a passé - et voulait passer - chaque moment de navigation libre. Mais l’intérêt de Betty à aller à la mer avec Bogie a diminué après qu’il a glissé une bague sur le troisième doigt de sa main gauche. Son intérêt décroissant pour le Santana a laissé la voile claire pour moi . . .

En 1949, lorsque Bogart quitte Warners pour former sa propre société de production, Verita Peterson va écrire : « À partir de ce moment-là, j’ai travaillé sur toutes les 18 dernières photos de Bogie, sauf quatre. » Tout en faisant des films, elle a révélé, il appelait Bacall tous les jours pendant la pause déjeuner pour lui parler des événements de la journée et de lui poser des questions sur les enfants. Peterson s’est également retrouvée invitée régulièrement à dîner à la maison Bogart : ll semblait hypocrite comme l’enfer pour moi d’avoir quelque chose à voir avec la vie familiale de Bogie, et tandis que Bogie était d’accord avec moi en principe, il a souligné que cela soulèverait des soupçons si je n’agissais pas en tant qu’employé de Humphrey Bogart normalement. Je me suis donc familiarisé avec Betty et les deux enfants que je ne le voulais dans les circonstances. 

Il est facile de divulguer des mensonges et des insanités lorsque la personne défunte ne peut se justifier. La fameuse Verita Perterson avait voulu être actrice, mais elle était incapable d'évoluer devant la caméra. On lui avait proposé un rôle dans un western, mais elle était incapable de tenir sur un canasson et s'était cassé la jambe. En désespoir de cause, elle est devenue coiffeuse et s'est spécialisé dans la pose des postiches, afin de côtoyer les vedettes masculines dont le crâne commençait à se dégarnir. Elle avait vraiment de quoi se mettre sous la dent.