SANTA. NOTRE ANGE GARDIEN DE CARBUCCIA.

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— Mais non ! s’exclame-t-elle, Santa, mon enfant adorée est morte ! Allez-vous en, Monsieur ! Vous vous trompez de maison !

Le jeune homme s’en va désemparé. Ce n’est pas possible, il se serait trompé ? Une ressemblance ? Mais la maison, le portrait !

N’y tenant plus il se fait indiquer l’emplacement du tombeau. Il va s’y rendre et s’approchant, il aperçoit dans le fond du cimetière une tombe toute blanche, sur laquelle semble couchée une tache sombre. Il pénètre dans le carré, et sur la tombe blanche, près du livre de marbre où se trouve la photographie d’une jeune fille, son blouson est déposé. On raconte que l’on a retrouvé le jeune homme allongé, la tête contre le livre de marbre blanc où le regardait le beau visage de Santa.

Pierrot Poggioli écrit un livre en langue corse : ghjirandulata murtali", « la virée mortelle, » dans lequel il appelle le garçon Paulucciu, et il ne donne pas le prénom de Santa.

Dani Polacci indique : On m’a raconté cette histoire à mon adolescence, quant au portrait, je l’ai récupéré quand Julie a loué la maison vers 1995. Il est chez moi depuis, le voici ci-joint. La tombe de Santa est maintenant entourée de celles de ses parents et de sa sœur. 

Sa mère prétendait voir régulièrement à la fenêtre de leur maison, son beau visage triste derrière un carreau, les soirs d’orage....

Ce phénomène s'est produit à différents endroits et à diverses époques puisqu'un film a été réalisé sur ce même sujet avec Audrey Hephurn et si j'ai bonne mémoire Grégory Peck. Mais dans ce film, l'héroïne était morte le jour de son anniversaire.