MASSACRE DE SAND CREEK CHIVINGTON LA CHAROGNE.

CHIVINGTON LA CHAROGNE

Après l’attaque contre les colons, les autorités blanches ont dit aux Indiens pacifiques de camper dans des forts militaires et des installations où ils seraient protégés. Le chef Black Kettle avait parlé au commandant d’un fort voisin qui cherchait à se conformer. On lui a dit de garder son peuple à Sand Creek jusqu’à ce que le commandant reçoive d’autres ordres, et ils seraient en sécurité. Des centaines de femmes et d’enfants sont tombés à genoux devant les soldats ce matin-là, les implorant de la miséricorde. Aucune pitié n’a été accordée lorsque les femmes et les enfants ont été abattus ou ont fait s’effondrer le crâne. Beaucoup ont alors couru vers le ruisseau où ils cherchaient refuge, ou ont fui vers le nord. Pendant quelques heures, les soldats de Chivington les pourchassèrent et tuèrent autant qu’ils le pouvaient. Voyant ce qui se passait, le chef White Antelope s’approcha des soldats, plia les bras et commença à chanter sa chanson de mort : « Rien ne vit longtemps. Sauf la Terre et les Montagnes.

Le chef Black Kettle a porté sa femme blessée et s’est enfui vers le nord en direction d’une autre bande de Cheyenne. Il se rendrait en Oklahoma, où il a conduit son peuple à tenter à nouveau l’existence pacifique. Il vivrait deux jours de moins de quatre ans de plus... quand lui et sa femme seraient pourchassés et tués par des soldats du commandement de George Custer au massacre le long de la rivière Washita.