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MBGC Editions Monique Bellini

SAINT LOUIS D'ANJOU

3 Avril 2024 , Rédigé par MBGC Publié dans #Extraits des livres

 

 

Ce corps jeune et beau, après avoir été exposé à la piété des fidèles, fut traité suivant l’horrible coutume du temps. C’est sans nul doute à cause de Louis d’Anjou, qu’en 1301, le pape Boniface VIII défendit par l’une de ses extravagantes, cet usage inhumain. Il y traitait de « cruauté détestable la pratique d’éventrer ainsi les cadavres et de mettre leurs chairs en lambeaux. Il ordonnait désormais que les défunts ayant choisi leur sépulture hors des lieux où ils étaient décédés soient inhumés sur le lieu même de leur décès, puis transportés lorsque leurs chairs seraient réduites en poussière. »

On imagine aisément avec quelle solennité dut se faire le convoi funèbre. Louis était un prince de sang royal, un grand Prélat, un saint dont on transportait les reliques sous les yeux de son père le roi Charles II d’Anjou, d’Hugues de Vins, Sénéchal de Provence, des barons, seigneurs de la Cour, devant la noblesse de la ville, clergé et religieux. Le peuple se joignait pour faire honneur à la cérémonie et satisfaire leur dévotion.

Le 21 ou le 22 août. Au milieu d’un concours immense, lors de l’enlèvement de la dépouille, un miracle éclatant se produisit. À mesure qu’on élevait le cercueil, l’assistance vit descendre du Ciel des rayons en forme de larmes de feu qui s’arrêtèrent sur le dépôt sacré. Cela aurait pu causer trouble et confusion sans la présence du roi et du Sénéchal, et chacun pensait que les anges, après avoir conduit son âme vers le ciel venaient honorer son angélique dépouille.

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